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Réussir son entretien d’embauche avec une startup, 10 phrases à éviter

Communiqué de presse – Les conseils de Holidu : Réussir son entretien d’embauche avec une startup, 10 phrases à éviter

 

La génération Z est de plus en plus attirée par le monde des startups : petite structure flexible, même codes et style de vie, même tranche d’âge… Elle s’y reconnaît plus facilement ; le fameux effet miroir. Yen Nhi Do, DRH de la startup Holidu, moteur de recherche pour locations de vacances à établi une liste de dix phrases à éviter lors du premier entretien. Son équipe reçoit plus de 700 applications par mois et conduit plus de cent interviews.

  1. « Vous êtes dans quel secteur, déjà ? »

Par nature, une startup n’est pas aussi connue du grand public qu’une entreprise classique ou qu’une marque établie, le candidat se doit donc de faire ses recherches afin de posséder le maximum d’informations sur celle-ci : secteur d’activité, produits sur lesquels elle travaille et sa vision. Et ce ne sont que quelques exemples. Par ailleurs le candidat doit être capable de se projeter sur une – ou des – missions sur lesquelles il pourrait intervenir, avec l’envie et la détermination de faire avancer l’entreprise grâce à ses propres idées.

  1. « Je pense n’avoir jamais pris de mauvaise décision. »

Une situation infructueuse est un excellent apprentissage. Les collaborateurs se doivent de réfléchir avec soin aux décisions qu’ils prennent, et toujours avoir en tête la notion d’amélioration pour grandir. Cela implique également d’admettre lorsqu’une décision prise n’a peut-être pas été la meilleure. C’est d’autant plus vrai dans une startup qui ne peut se baser sur ses années d’expériences ; il faut être conscient de ses imperfections.

  1. « Je travaille beaucoup à l’instinct »

Dans une startup, et notamment dans le secteur de la technologie, il est important de travailler de manière rigoureuse, car chaque décision peut avoir de fortes conséquences. Les stratégies et les objectifs étant basés sur des analyses détaillées de données précises, il convient de porter grande attention aux détails. Le candidat doit pouvoir prouver sa capacité d’analyse et son désir d’aller toujours plus loin.

  1. « Mon anglais n’est pas très bon. »

Dans de nombreuses startups, la langue officielle est l’anglais. Bien sûr, tous les employés ne sont pas parfaitement bilingues et tout ou presque s’apprend. La plupart des startups attachent donc une grande importance à la volonté de sortir de sa zone de confort pour s’améliorer et continuer l’apprentissage.

  1. « J’ai horreur du babyfoot. »

Il ne s’agit nullement ici d’être un pro du babyfoot pour intégrer une startup ! Cette activité, souvent mise en avant, illustre l’esprit de son fonctionnement. Esprit d’équipe dans une ambiance amicale, prise en compte de l’environnement familial, tutoiement pour effacer les barrières hiérarchiques, rencontres hors de l’entreprise, Team Event…

  1. « Ce n’est pas dans mes responsabilités. »

Dans un environnement de travail dynamique tel que celui d’une startup, une grande flexibilité est requise. Tous les membres d’une même équipe sont encouragés à apporter et à partager leurs idées et leurs compétences. Il faut savoir être visionnaire, être à l’écoute, chercher à élargir son champ d’expertise, voire sortir de ses responsabilités initiales. Quand les choses se compliquent, et cela arrive, il faut savoir travailler en équipe.

  1. « Je suis frustré(e) quand tout ne se passe pas comme prévu. »

Tout un chacun préfère travailler sur des projets bien définis, aux objectifs précis qui permettent d’établir un planning avec étapes intermédiaires. Il arrive cependant, et il ne faut pas se décourager pour autant, que les projets soient modifiés en cours de route, quelques fois rapidement, le plan nécessite alors des ajustements. Les décisions dans les startups doivent être prises rapidement et Ia réactivité est une de leurs caractéristiques.

  1. « J’attends de savoir quelles tâches me sont assignées. »

Dans une startup, l’engagement de chacun, sa réactivité et son implication comptent. Il ne faut pas craindre de proposer des projets, de demander plus de responsabilités. La définition de poste n’existe pas aussi précisément que dans une entreprise classique. Souplesse est le maître mot.

  1. « Je préfère contourner les situations difficiles. »

Les startups doivent relever le défi de se développer à partir d’une simple vision, et en plus de cela, rapidement afin d’atteindre les résultats en ligne avec des objectifs ambitieux, l’implication de tous est indispensable. Chacun doit participer à la résolution d’un éventuel problème et ne pas s’arrêter en cours de route, même si cela conduit à sortir de sa zone de confort. Voilà l’attitude à avoir pour travailler dans une startup.

  1. « Je préfère garder une relation strictement professionnelle. »

Dans la plupart des jeunes entreprises et des startups en particulier, le tutoiement est classique et ce à tous les niveaux, du directeur général au stagiaire, du comptable au responsable marketing.  Le tutoiement facilite la communication. La hiérarchie horizontale y participe aussi. Opinions et idées sont entendues et traitées de manière égale. Adopter un langage informel réduit les distances et participe à l’établissement d’une relation de confiance, plus personnelle. Le respect ne se juge pas par la forme, il doit être une évidence.

La startup munichoise Holidu (www.holidu.fr) gère un moteur de recherche de locations de vacances. En trois ans elle est passée de seulement trois à plus de cent cinquante employés de plus de trente nationalités (dont sept français et un belge francophone).

Plus de 700 personnes envoient leur candidature chaque mois et 130 d’entre elles passent des entretiens dans les bureaux de Munich ou via Skype. L’équipe de RH a grandi avec l’entreprise et compte désormais sept employés à temps plein.

Pour plus d’informations : www.holidu.fr

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Notre avis :

Intéressant ce point de vue… même s’il s’agit de relation presse et donc de faire parler de la start up en question.

Il y a certaines vérités et un peu de com… mais cela apporte au lecteur, raison pour laquelle nous diffusons.